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Changer de système, c’est un vrai choix stratégique. Béziers Méditerranée et ses équipes ont décidé de franchir le pas pour moderniser leur gestion de la donnée touristique et rejoindre la communauté Apidae. Un an plus tard, ils partagent les clés d’une migration réussie, menée avec méthode, confiance et accompagnement.

Il y a un an, l’Office de Tourisme Béziers Méditerranée faisait le choix stratégique de migrer sa base de données vers Apidae.

Objectif : gagner en fiabilité, cohérence et autonomie dans la gestion et la diffusion de ses données touristiques.

Un projet structurant, accompagné de près par les équipes Apidae, qui a marqué une étape clé dans la transformation numérique de la destination.

Pour ce premier épisode, Anaïs revient sur les motivations, les étapes et les enseignements d’une migration bien orchestrée.

1. Contexte et motivation

👉 Qu’est-ce qui a motivé votre décision de migrer vers Apidae ? Qu’attendiez-vous de ce changement ?

L’Office de Tourisme BĂ©ziers MĂ©diterranĂ©e a pris la dĂ©cision de migrer vers Apidae pour une raison très simple. Le besoin de changer de SIT s’est fait ressentir lorsque nous avons commencĂ© Ă  vouloir travailler avec des Ă©diteurs de solutions numĂ©riques par nous-mĂŞme, sans forcĂ©ment attendre un accompagnement dĂ©partemental. Apidae nous a paru ĂŞtre un outil plus flexible et plus ouvert Ă  tous types d’Ă©diteurs externes. Apidae, nous permet Ă  nous, Office de Tourisme, de gĂ©rer la diffusion de nos donnĂ©es, d’ĂŞtre indĂ©pendant car tous les clients Apidae sont traitĂ©s sur le mĂŞme pied d’Ă©galitĂ©.

Si je devais résumer cela en trois mots, je dirais : flexibilité, autonomie et ouverture.

 

2. Le processus de migration

👉 Comment s’est déroulée la migration concrètement ? Quelles ont été les grandes étapes et les points de vigilance que vous recommanderiez à d’autres offices ?

Lorsque vous vous lancez dans une migration il faut bien avoir en tête que cela ne se fera pas en un jour et que cela demande des moyens financiers, évidemment, mais aussi humains.

1 – Identifier les offres que vous souhaitez conserver (tous les POI prĂ©sents dans nos bases de donnĂ©es ne doivent pas forcĂ©ment faire partie de la migration).

Un petit nettoyage est souvent nécessaire.

2- Préparer et envoyer les fichiers (POI) pour la migration à Apidae

3- Vérifier avec Apidae que tous les objets ont été récupérés et ont intégré les bons types objets

4- Requalifier les donnĂ©es de chacun des POI (vĂ©rifier que toutes les donnĂ©es qui devaient ĂŞtre reprises le sont bien et ajouter, Ă  la main, les donnĂ©es qui ne faisaient pas partie de la migration automatique mais qui nous semblent importantes. (C’est l’Ă©tape qui prend le plus de temps)

5- Il peut être aussi nécessaire de faire des exports en CSV de certaines données de votre ancienne base de données par sécurité (par exemple : exporter les contacts privés qui vont vous servir à remplir vos fiches entités côté Apidae).

 

3. L’accompagnement Apidae

👉 Comment avez-vous vécu l’accompagnement proposé par Apidae pendant la migration ? Qu’est-ce qui vous a le plus aidé ou facilité la transition ?

Evidemment, la formation proposĂ©e par Apidae Tourisme est indispensable. MĂŞme si, globalement, les logiques de bases de donnĂ©es restent les mĂŞmes il y a forcĂ©ment des choses qui changent et qu’on ne peut pas inventer ou deviner sans avoir suivi la formation. Par exemple, la classification des objets n’est pas la mĂŞme entre notre ancien SIT et Apidae. Avant, nous allons avoir tendance Ă  mettre un bar ou un cafĂ© dans le bordereau « Restauration » alors que sur Apidae ils vont dans le type objet « Equipements ».

Laurie qui nous a suivis au dĂ©but de la migration et nous a formĂ© a Ă©tĂ© d’une grande aide, très pĂ©dagogue et a toujours pris le temps de rĂ©pondre Ă  nos questions.

Globalement, le soutien dont nous avions besoin pour ce type de projet (qui fait souvent peur et est assez stressant) nous a Ă©tĂ© apportĂ© par les Ă©quipes d’Apidae.

 

4. Impacts internes

👉 Quels changements cette migration a-t-elle entraîné dans votre organisation interne, vos pratiques de saisie ou vos relations avec vos partenaires ?

Pour l’instant, l’organisation en termes de saisie reste la mĂŞme pour nous. Au-delĂ , du fait qu’il a fallu former tous nos collaborateurs qui saisissaient ou intervenaient dĂ©jĂ  sur notre ancien SIT, cela n’a rien changĂ©.

En ce qui concerne les prestataires extĂ©rieurs nous avons surtout bon espoir de gagner du temps pour la saisie de notre agenda avec « Apidae event », qui permet aux prescripteurs d’Ă©vènements de remplir un formulaire qui vient automatiquement s’implĂ©menter dans Apidae.

 

5. Bilan et regard rétrospectif

👉 Avec un an de recul, quel bilan tirez-vous de cette migration ? Si c’était à refaire, que feriez-vous différemment ?

Il y a un an, en se lançant dans ce projet de migration nous savions que ça allait ĂŞtre « un chantier » très chronophage et mobilisateur. En plus de changer de SIT, le fonctionnement d’Apidae implique que nous changions aussi d’outil de GRC. En parallèle de tout cela nous avons aussi dĂ©cidĂ© de refondre notre site web. Autant vous dire que les 12 derniers mois n’ont pas Ă©tĂ© de tout repos !

Il n’y a pas forcĂ©ment quelque chose que je ferais diffĂ©remment, si ce n’est peut-ĂŞtre consacrer plus de temps humain Ă  la qualification de nos donnĂ©es sur Apidae. Mais il faut aussi ĂŞtre conscient que nos donnĂ©es « sont vivantes » et que donc elles demandent un travail de mise Ă  jour permanent. La base de donnĂ©es n’est pas quelque chose de figĂ©, elle toujours perfectible. Je ne suis pas inquiète, il faut y travailler chaque jour un peu pour se rapprocher du but fixĂ©.

Ce que je retiens de cette expĂ©rience c’est que la chose qui fera que le projet verra le jour sans trop d’encombres, c’est l’Ă©quipe qui est derrière. Si tout le monde est fĂ©dĂ©rĂ© pour travailler dans le mĂŞme sens et arriver au but fixĂ©, cela fonctionne.

 

La migration vers Apidae a permis à Béziers Méditerranée de franchir une étape essentielle dans la maîtrise et la valorisation de ses données touristiques.

En choisissant l’autonomie, l’ouverture et une approche collaborative, l’équipe a posé les bases d’un écosystème numérique plus agile et plus durable.

Une expérience inspirante pour toutes les destinations en réflexion sur la modernisation de leur SIT.

Article écrit par :

Laurie Roche